Les rituels funéraires varient d’un peuple à un autre et d’une époque à une autre. Ils reflètent le sens religieux du peuple et son respect pour la personne disparue. C’est aussi le cas chez les aztèques. La connaissance de leurs rituels funèbres peut bien aider à mieux découvrir les particularités de ce peuple. Voici pour vous une brève description des rituels funéraires des aztèques.
D’abord, qui sont les Aztèques
Les Aztèques font partie des trois grandes civilisations précolombiennes. Ce peuple qui est au cœur de l’actuel Mexique est héritier de croyances issues des civilisations anciennes. Dans la religion de ce peuple, les mythes sont importants et possèdent un sens bien défini. Ils observent des rites proches des traditions précolombiennes.
Quoi qu’ancienne, cette tradition qu’ils observent avec minutie ne les empêche pas recourir à des entités capables de les accompagner dans les moments de deuil. C’est le cas de la société SARL AGATHOISE DU FUNERAIRE – Vias auquel vous pouvez aussi recourir pour tout besoin en fourniture funéraire. Sur un contrat d’obsèques, elle fournit tout le nécessaire pour la chambre funéraire.
La conception de la mort chez les Aztèques
Les rites funéraires des aztèques découlent de leur conception de l’homme dans l’au-delà. Selon le peuple Aztèque, l’homme est composé de trois éléments : teyolia, tonalli et l’ihiyotl. Teyolia représente la personne dans sa vie dans l’au-delà. Quant à l’ihiyotl, c’est un esprit, celui du défunt, qui peut hanter les humains.
Le tonalli reste dans les mèches de cheveux. En effet, en vue des rites funéraires, une partie de la mèche du mort est prélevée pour être associée à ce qui était prélevée et conservée depuis la naissance de ce dernier.
Les rites funéraires aztèques.
Chez les aztèques les rites funéraires étaient organisés de sorte à regrouper les proches. Ce regroupement est voulu pour solidariser et sympathiser. Selon la mentalité aztèque, l’accès de défunt à l’au-delà est facilité par la solidarité des vivants ici-bas. Par ailleurs, il y a chez ce peuple plusieurs au-delà dont l’accès est conditionné par la façon dont on est mort et la manière dont on est enterré.
L’au-delà des incinérés et leurs rituels funéraires
Les personnes qui sont mortes de maladie ou de vieillissement accèdent au Mictlan. Le Mictlan est donc l’au-delà de ceux-là. Le rituel de leur funérailles dispose qu’ils sont incinérés. C’est la condition pour qu’ils jouissent pleinement du Mictlan. Les cendres sont ensuite dispersées pour remonter vers le ciel.
Quant aux guerriers, ces braves qui ont donné leur vie pour protéger le peuple, ils se rendent dans la maison du soleil à leur décès. La maison du soleil, c’est l’Ichan tonatiuh IIhuicac. Dans la conception aztèque, lorsqu’une personne s’est sacrifiée pour les autres, il est incinéré comme on le fait d’un réel holocauste.
Comme cela, le défunt porte la marque de sa mort. Il est accueilli auprès de ses aïeux dans la maison du soleil.
L’au-delà des inhumés et leurs rituels funéraires
Outre les rites funéraires par dispersion de cendres, notons qu’il existe les rites de la catégorie de ceux qui sont inhumés après leur vie de chair. Ainsi, on distingue :
Les femmes mortes en couche
Lorsqu’une femme du peuple aztèque meurt en couche, celle-ci devra être inhumée. Autrement, elle ne verrait pas Cihuatlampa qui représente une partie de la demeure du dieu soleil.
Les morts par noyade ou foudroyés
Morts par noyade ou foudroyés, le rituel funéraire prévoit un enterrement bien fait. Ces victimes d’accidents naturels rejoignent l’au-delà qui leur est destiné.
Les enfants morts en bas âges et les nourrissons
Les nourrissons ainsi que les enfants méritent d’être inhumés après leur décès. Ce sont encore des semences qui peuvent repousser. Le peuple aztèque a foi en la revivification des morts. En attendant, ils se reposent dans le Chichihualcuauhco qui est leur au-delà.