Les tombes sont des lieux que très peu de personnes aiment fréquenter, surtout lorsqu’elles n’ont pas perdu une âme chère. Dans la plupart des cas, ce n’est qu’à la Toussaint que les cimetières sont inondés de monde. À cette époque, l’on pratique le chrysanthème qui consiste à déposer des fleurs sur la tombe du mort. C’est l’occasion rêvée pour nettoyer la sépulture. Qui s’en charge ?
Une obligation à la charge du proche du défunt
Dans un jargon un peu plus courant, ce sont les ayants-droits qui s’occupent de l’entretien de pierre tombale. En effet, ceux-ci ont été au cours de l’enterrement les personnes chargées de l’acquisition du terrain qui sert de tombe à leur proche. Il faut faire une petite nuance : dans un cimetière, ce ne sont pas des terrains qui sont achetés, mais plutôt de petits emplacements qui suffisent à recevoir la sépulture mortuaire.
Cet espace n’appartient donc pas vraiment à l’ayant droit. Toutefois, la pierre tombale et le monument funéraire dans son entièreté sont à la charge de son acheteur. Il doit alors tâcher de bien en prendre soin. Selon certaines normes, lorsque l’état de la tombe se dégrade, les concessionnaires peuvent être soumis à une procédure administrative les obligeant à faire eux-mêmes leurs travaux.
Ces procédures administratives prennent effet uniquement lorsque l’état de la tombe est censé menacer la sécurité des usagers du cimetière. Des spécialistes du domaine offrent leurs services aux concessionnaires ou successeurs de tombes.
Quelles sont les mesures prises pour les tombes en état d’abandon
Pour qu’une tombe soit officiellement considérée en état d’abandon, il faut que l’entretien de la pierre tombale, et tous les travaux afférents à son enjolivement, soient totalement abandonnés par le concessionnaire et ses successeurs. En cas de non-entretien, des mesures peuvent être prises contre ceux-ci par la commune concernée.
Cette procédure nécessite le fait que l’inhumation ait eu lieu 10 ans au moins et que la sépulture soit vieille d’au moins de 30 ans sans entretien. Dans ce contexte, la mairie même se charge de lancer un procès-verbal au concessionnaire. Dans le cas où les ayants droit ne font aucun signe de vie sur une durée de trois ans après le procès-verbal, la mairie est entièrement en droit de récupérer son emplacement.
Le contrat d’obsèques dans ces conditions est complètement résilié et les restes sont conservés selon le cas soit dans une boîte ou mis sous état de crémation. Lorsque le titulaire de l’emplacement a déménagé, chose très probable. Ce dernier se doit d’informer les services communaux pour qu’il puisse le tenir régulièrement informé de l’état de sa concession. De plus, lorsque ce dernier décède, ce sont ses enfants qui ont la charge de s’occuper de la tombe.
Comment entretenir la tombe ?
Outre les obligations légales qui incombent au concessionnaire, l’entretien de la tombe nécessite l’application de quelques techniques de base. En effet, un entretien régulier réduit considérablement les dégâts sur la pierre tombale. Cet entretien consiste à débarrasser souvent la pierre tombale de la mousse et des lichens, deux éléments dévastateurs des pierres naturels.
La tombe doit être continuellement entretenue par lavage. Après lavage, il est possible de dégraisser la surface de la tombe et de s’assurer que cette dernière sèche bien. Avant d’opter pour l’installation d’une pierre en particulier, il faut en connaître ses propriétés. Certaines pierres nécessitent encore un traitement particulier. Pour le nettoyage, des produits écologiques doivent être utilisés par les ayants-droits.
L’ALLIANCE FUNERAIRE SARL offre ces services pour tous travaux d’entretien. Lors du chrysanthème, il est mieux de choisir des fleurs de très bonne qualité qui résistent au froid. Celles-ci pourront ne pas faner durant cette période et fleurir naturellement en automne. Rappelons néanmoins qu’il est plus judicieux de faire appel à une société spécialisée pour bien réussir ses travaux d’entretien.