La naissance d’un enfant reste et demeure un heureux événement pour toute la famille et surtout pour la mère. Tout le monde est plongé dans la douleur et l’amertume, lorsque ce nouveau-né ne connaîtra jamais la joie de grandir en famille. Étant donné la délicatesse de la situation, les funérailles prévues pour cet enfant seront très différentes de celles des adultes.
Le deuil périnatal : une dure épreuve pour les parents
La fin d’une grossesse annonce déjà qu’un enfant naîtra. D’ailleurs, les accessoires sont déjà achetés pour l’occasion. La triste nouvelle de la mort du bébé peu avant l’accouchement ou à l’accouchement est très difficile à gérer pour les parents et surtout pour la mère. Le deuil périnatal permet à la mère de faire le deuil de son enfant.
Il s’agit d’une période au cours de laquelle, elle devra évacuer la douleur de la perte de son enfant. Le corps du petit être sera confié à une maison funèbre telle que ADC Pompes Funèbres et Marbrerie qui se charge d’organiser les funérailles.
Durant le deuil, plusieurs étapes sont à respecter comme éviter de dire des phrases blessantes à la mère, donner un prénom à l’enfant, le faire apparaître dans le livret de famille, donner un véritable statut à l’enfant disparu.
Les démarches à suivre après la perte de l’enfant
Après l’hôpital, le corps du bébé doit être confié à la pompe funèbre qui se chargera de l’organisation des funérailles. En dehors de cela, des démarches administratives obligatoires s’ajoutent. Dans le cas présent où le bébé serait mort-né, l’officier d’État civil (le maire ou son représentant) établira un acte d’enfant sans vie.
Cet acte sera établi à partir d’un certificat d’accouchement délivré par l’hôpital. Vu qu’il s’agit d’un évènement douloureux, l’établissement du certificat n’est pas frappé d’un délai. Ainsi, les parents peuvent procéder à l’enregistrement après les funérailles.
Pour les parents non mariés dont le bébé mort-né est le tout premier enfant, ils peuvent demander l’établissement d’un livret de famille. Le livret de famille est fourni uniquement lors d’une naissance sans vie. A la suite de ces démarches, un prénom sera donné à l’enfant.
Mais, il ne bénéficiera pas du nom de famille du père parce que, la loi considère le nom de famille comme un attribut de la personnalité juridique.
Les droits des parents à la suite de la mort du bébé
Faire le deuil d’un être cher peut durer toute une vie. Néanmoins, les parents en service bénéficieront de certains avantages comme les congés temporaires pour pouvoir se recueillir. Ces congés sont octroyés sur plusieurs conditions :
Ø Pour un bébé mort-né avant 22 semaines, la mère ne peut malheureusement pas prétendre à un congé de maternité mais plutôt à un arrêt maladie. Quant au père, il n’aura pas non plus droit au congé de paternité.
Ø Si l’enfant est mort-né à partir de 22 semaines, la mère aura droit à un congé de maternité de 8 semaines et le père, 15 jours.
Ø Les parents recevront également des aides comme les primes de naissance.
Le déroulement des funérailles
A défaut de faire construire un caveau funéraire recueillant le cercueil, certains parents optent pour l’incinération du corps de l’enfant. D’autres choisissent de faire un enterrement proprement dit avec une cérémonie certes dans l’intimité familiale, mais digne du nom. Il arrive des fois où les corps confiés aux offices de santé ne sont plus réclamés. Dans ce genre de situation, l’hôpital procède à l’inhumation suivant un délai de 10 jours.
Les hommages et gestes pendant la cérémonie
Bien qu’il soit tout petit, l’enfant doit être honoré et bien entouré. Le cercueil doit être entouré d’une fleur de deuil ou couvert de végétation. Le lieu de la cérémonie doit être illuminé par des bougies, accompagné de chansons et des berceuses. La cérémonie peut se dérouler dans un jardin ou au bord du lac, selon le choix des parents si l’enfant a été incinéré.