Il y a des choses qui demeureront telles tant que l’homme vivra. En effet, l’homme qui nait est appelé à mourir. Mais avant cet instant où il n’aura plus de part avec ce monde, il peut bien laisser ses dernières volontés à ses proches. Cela concerne ce qui adviendra de son corps, une fois qu’il le quittera.
Certains préfèrent être enterrés et d’autres optent pour la crémation. Si votre regretté a opté pour la crémation, vous devez respecter sa décision. Mais, savez-vous concrètement le nombre de jours qu’il faudra attendre avant de passer à l’acte ? Le présent billet répond à cette question. Lisez plutôt !
Le délai réglementaire en France pour passer à la crémation
Lorsque vous avez un décès, la première des choses à faire est d’appeler les pompes funèbres. Ainsi, elles vous aideront pour les différentes démarches à mener et le transport du corps à la morgue. En France, il existe une réglementation qui encadre la crémation. D’abord, elle doit être faite dans un crématorium agréé. En France, vous trouverez près de 150 crématoriums. Pour bien choisir, vous pouvez toujours faire confiance aux pompes funèbres.
En considérant la loi française, la crémation doit être faite 6 jours au maximum après le décès. Il faut noter qu’un temps d’attente d’une journée au minimum doit être respecté. Autrement dit, le premier jour n’est pas pris en compte dans le délai fixé par la loi. Toutefois, sachez qu’il est possible que ce délai soit prolongé ou réduit.
Les cas où le délai réglementaire de la crémation peut être modifié
La loi française est flexible en ce qui concerne le nombre de jours qu’il faut attendre pour la crémation après un décès. Mais, avant de l’adapter à votre situation, vous devez faire une demande de dérogation.
Par exemple, les juifs et les musulmans enterrent très vite leurs corps. Chez ces derniers, l’enterrement doit être fait le lendemain du décès ou le surlendemain. Si ces derniers doivent faire la crémation selon leurs cultes, ils doivent alors déposer une demande de dérogation.
Par ailleurs, si le décès survient en France et les proches du défunt et de la famille vivant à l’extérieur doivent assister à la crémation, vous pouvez encore déposer une demande de dérogation. Ainsi, ces derniers auront le temps de faire les démarches nécessaires pour revenir en France. La dérogation doit être déposée auprès du préfet de police du département.
Vous pouvez confier ces démarches conduisant à l’obtention de votre dérogation aux pompes funèbres. Elles recevront alors une attestation de report de la part de l’autorité préfectorale. C’est ce document qu’elles remettront au crématorium pour que le report de la crémation soit valide.
Si le décès a lieu ailleurs qu’en France, vous ne pouvez plus respecter convenablement les 6 jours exigés par la loi. Dans ce cas, la crémation se fera dans les 6 jours qui suivront le rapatriement du corps en France.
Il faut noter également que le crématorium choisi peut ne pas être disponible dans ces 6 jours qui suivent le décès. Dans ce cas également, le délai réglementaire ne peut être respecté et il faudra demander une dérogation pour ne pas avoir tort aux yeux de la loi. Il faut savoir que cette demande reçoit la plupart du temps d’avis favorable.
Quel jour est-il possible d’organiser la crémation ?
Certes, la crémation doit être organisée dans les 6 jours qui suivent le décès après une pause de 24 heures, mais le jour ne peut être choisi au hasard. En effet, en France, la crémation est seulement possible les jours ouvrés. Plus précisément, vous pourrez le faire entre le lundi et le samedi après-midi. Il n’est donc pas possible d’organiser la crémation les dimanches ou les jours fériés. Ces derniers ne sont donc pas comptabilisés dans les 6 jours réglementaires. Cependant, si vous devez le faire un dimanche ou un jour férié, vous devez avoir une dérogation de la part de l’autorité préfectorale.
